Plusieurs exploitants ont été démarchés pour des équipements de type lampe LED, absorbeur de réactif ou batteries de condensateurs, sous couvert de « Grenelle de l’Environnement », « ENEDIS » ou avec les logos EDF ou autre fournisseur d’énergie… Les commerciaux leur proposaient ces équipements moyennant un paiement échelonné de 150 à 200 €/mois pendant 5 ans (plus de 9 500 €) qui seraient largement compensés par des économies d’électricité.
Pour plus d'informations téléchargez la Note Installation Batterie Condensateur
Si vous avez des questions, vous pouvez contacter :
Pierre FILY
Conseiller Energie - Expertise Photovoltaïque
Tel: 06 74 78 39 49
CONTACT
Pierre Fily - Conseiller Energie - Expertise Photovoltaïque - Tél : 06 74 78 39 49 - Email : pierre.fily@ bretagne.chambagri.fr
]]>Le gouvernement a annoncé le 1er février la suppression du CSP précisant « dans sa forme actuelle ». Il s’est engagé à travailler à un conseil réformé, simple et sans surcharge administrative. Le 24 février, il a confirmé le lancement de travaux afin de définir de nouvelles modalités d’application du conseil stratégique, dans un délai de 12 mois.
Attention ! Même si l’objectif est la refonte du CSP, il est toujours d’actualité aujourd’hui, tant que les textes réglementaires le concernant ne sont pas abrogés. A noter qu’il reste obligatoire pour valider le renouvellement de son Certiphyto pour 5 ans, en complément de la formation Renouvellement Certiphyto.
Jusqu’en février 2024, tout agriculteur qui voulait renouveler son Certiphyto devait fournir, en complément de l’attestation de formation Certiphyto, une attestation de réalisation de CSP ou de prise de rendez-vous pour réaliser un CSP dans l’année suivant la formation.
Suite aux manifestations de fin janvier, le Ministère a supprimé cette obligation de rendez-vous. Il est maintenant possible de renouveler le Certiphyto pour une année via un Certiphyto provisoire édité après réalisation de la formation renouvellement, ou de bénéficier d’une prolongation de la validité d’un an du Certiphyto. Attention, cette deuxième possibilité est en attente de validation par le Conseil d’Etat. Cette évolution doit permettre aux agriculteurs de réaliser leurs achats et leurs applications en 2024.
Vous devez renouveler votre Certiphyto cette année et vous avez réalisé un CSP ainsi que la formation Renouvellement ? Dans ce cas, il est fortement conseillé de faire la demande de renouvellement de votre Certiphyto sur le site Service Public, en joignant l’attestation de formation, et d’envoyer votre attestation de CSP à la DRAAF à l’adresse depots-csp.draaf-bretagne@, en précisant dans le mail votre date de naissance et le numéro de télé-démarche associé à votre demande Vous obtiendrez ainsi un nouveau Certiphyto qui sera valable 5 ans. agriculture.gouv.fr
Si vous n’avez pas réalisé de CSP, et que vous avez réalisé votre formation Renouvellement Certiphyto, vous pouvez déposer votre demande de nouveau certificat sur Service Public. Un Certiphyto provisoire d’un an vous sera alors envoyé par la DRAAF.
Contacts :
Lise PONCHANT, Animatrice Ecophyto, 06 11 77 82 70
lise.ponchant@ bretagne.chambagri.fr
Sarah LECAULLE, Conseillère en agronomie et BV, 06 58 86 30 43
sarah.lecaulle@ bretagne.chambagri.fr
]]>Les effluents d’élevage sont à privilégier pour fertiliser les parcelles agricoles. La relation sol-plante-animal reste une pierre angulaire de l’agriculture et d’autant plus en AB. Les effluents d’élevage permettent de restituer aux parcelles les éléments fertilisants de l’alimentation animale ou des litières. Dans une exploitation avec élevage, il faut être vigilant à restituer de façon équilibrée aux parcelles qui ont contribué à la fourniture de fourrage, de grains ou de litière : attention aux parcelles éloignées du site de l’élevage.
Les effluents d’élevage utilisables en AB doivent respecter le cahier des charges. En absence d’élevage et de disponibilité d’effluents AB, il est possible d’utiliser des produits conventionnels à condition que les élevages de provenance ne soient pas considérés comme industriels. Ainsi, des lisiers de porcs, des fientes de volailles conventionnelles seront utilisables si les élevages sont en deçà des seuils de la directive. Les autres types d’élevage ne sont pas concernés et sont donc utilisables : les élevages conventionnels de volailles sur litière peuvent être utilisés. Les digestats de méthanisation sont également utilisables à condition que les produits entrant en méthanisation soient homologués AB.
Le lien avec l’élevage est à privilégier soit directement sur l’exploitation soit en étant en relation avec un élevage dans le cadre d’un plan d’épandage.
Au-delà des effluents d’élevage, l’ensemble des produits organiques contribuent à apporter des éléments pour nourrir la vie du sol et les plantes et/ou structurer le sol. Parmi les produits organiques, il y a d’abord les restitutions des cultures comme les pailles et autres résidus de récolte. Les couverts végétaux qui sont restitués à leur destruction contribuent également à cet entretien. Dans ces 2 cas, il s’agit d’un recyclage des éléments qui n’ont pas été prélevés de la parcelle.
Pour compenser les exportations qui sont faites au niveau de la parcelle lors des récoltes (grains, fourrages, …), l’analyse de sol permet d’évaluer le niveau de fertilité de la parcelle. Les amendements organiques permettent de corriger les besoins pour les éléments majeurs (azote, phosphore, potasse). Leur utilisation doit respecter la Directive Nitrate et notamment le seuil de 170 uN organique d’origine animale par hectare.
L’assimilation de l’azote dépend de plusieurs éléments et un décalage est généralement observé entre la quantité totale apportée et sa valorisation. Seule, une partie sera utilisable par la culture de la campagne en cours : de l’importance de tenir compte du coefficient d’efficacité du produit organique au moment de l’apport pour la culture considérée. La part d’azote non valorisée par la culture de l’année sera intégrée dans le calcul de la fertilisation azotée des campagnes suivantes. Le GREN et à disposition ces éléments qui doivent être utilisés pour les calculs de la fertilisation azotée. Ainsi, un compost de déchets verts qui titre 8 unités d’azote organique total ne permettra de libérer que 10% pour une culture soit moins d’une unité par tonne. Le calcul de la fertilisation s’effectue sur la partie efficace tandis que le produit peut être acheté selon la teneur totale ! De l’importance de connaître le produit que l’on utilise selon la culture et la période d’apport.
Faute de disponibilité en effluents d’élevage, les gisements de composts de déchets verts comme ceux des déchèteries peuvent être sollicités. Attention à la qualité de ces déchets verts et de leur compostage. Ces produits doivent disposer d’une information sur le procédé mis en œuvre et sur la composition chimique. Les produits normés garantissent le respect des procédures et la teneur en indésirables.
Parmi les produits commerciaux, la plupart est constituée de fertilisants élaborés à partir de produits végétaux ou issus d’animaux (effluents d’élevage, issus d’abattoir, …). En cas d’utilisation, il faut s’assurer qu’ils sont utilisables en AB : l’étiquetage doit le mentionner. En cas de doute, il est préférable d’interroger son organisme certificateur (OC). Comme pour les effluents organiques, il est important de connaître le coefficient d’efficacité de ces produits pour identifier la part d’azote qui sera disponible pour la culture visée.
Si techniquement il est possible d’utiliser des produits commerciaux, il faut rester vigilant à l’intérêt économique de ces produits en tenant compte de leur concentration en éléments fertilisants, le coefficient d’efficacité de l’azote et le prix du produit au regard du rendement supplémentaire attendu et du cours du marché. Il faut bien sûr dépasser le simple équilibre pour y trouver un intérêt économique. L’impasse peut être économiquement plus intéressante.
A la station de Kerguéhennec des essais de fertilisation à partir de produits commerciaux sont suivis pour connaître la réponse de ces produits et leur intérêt économique. Ce travail fait écho à ceux menés au niveau national par les chambres d’agriculture – chambre france, Arvalis et plusieurs partenaires régionaux
Les produits testés ont permis d’augmenter les rendements par rapport au témoin d’environ 12 q quelle que soit la formulation avec une dose apportée de 40 à 60 uN pour chaque produit testé. Le témoin a produit 42 q/ha quand les modalités testées ont atteint un rendement entre 50 et 60q. Toutefois, c’est le témoin qui obtient largement la meilleure marge compte tenu du cours des céréales (230€/t) et du coût des fertilisants. Un gain de 37 q/ha aurait permis de compenser le coût de la fertilisation. Il faut donc rester vigilant sur le poste dépense dans le contexte de prix actuel. Des essais complémentaires se poursuivent.
Dans la gestion de la fertilisation, il faut tenir compte de la forme organique des produits pour évaluer l’efficacité l’année de l’apport et la contribution pour les années suivantes. C’est une balance entre l’effet à court terme et celui à plus long terme. Cela est lié à la forme de l’azote mais aussi à celle du carbone. Selon le rapport C/N, l’apport organique sera plus ou moins rapidement accessible par la vie du sol ou demandera une temporisation, une réorganisation des éléments, le temps que la vie du sol digère la matière apportée riche en C au risque de faire apparaître des « faims d’azote ».
Plus le rapport C/N est proche de 10 plus il correspond à celui d’un sol actif où les éléments sont rapidement minéralisés par la vie du sol. Il s’agit du côté fertilisant du produit apporté. C’est le cas de couverts de légumineuses. Pour des couverts plus ligneux (C/N > 20), il faudra plus de temps pour qu’ils soient utilisés par la vie du sol avant de servir à la fertilisation des plantes. Avec des rapports élevés comme pour la paille de céréale (C/N = 100), les apports contribueront à apporter du carbone dans le sol et améliorer la structure du sol. C’est le côté amendement organique qui va contribuer à l’humus du sol.
D’autres pistes sont envisageables pour contribuer à améliorer la fertilité. C’est le plus souvent pour apporter de l’azote à la parcelle concernée. Les légumineuses sont intéressantes pour capter l’azote de l’air et le restituer au sol pour la culture suivante. De l’intérêt des légumineuses dans les rotations en pur ou en association : pois, féverole, lupin, trèfles, …Elles ont également leur place dans les couverts tout en respectant la réglementation. Les restitutions en azote par des cultures de légumineuses peuvent être conséquentes : la méthode MERCI (Méthode d’Evaluation des Restitutions des Couverts Interculturaux) permet d’estimer la restitution au sol d’une légumineuse comme pour les couverts. Une féverole d’hiver avec un rendement de 25q/ha restituera ainsi 80 uN/ha. Selon les légumineuses et leur rendement, ces restitutions peuvent varier de 50 à 100 uN.
Initiée par Arvalis dans le Tarn, une culture de luzerne accueille des cultures annuelles (blé, tournesol, …) et contribue à apporter en azote les cultures. La luzerne est semée en inter-rangs de 30 cm dans lesquels s’intercalent les autres cultures. Au fur et à mesure du développement de la culture associée, la luzerne est contrôlée par broyage. Cette technique est testée dans d’autres zones climatiques mais elle nécessite des interventions avec guidage dès le semis et pour le broyage avec un équipement spécifique.
D’autres travaux évaluent la possibilité d’apporter des produits issus de cultures de légumineuses (jus de luzerne, apport direct de matière verte ou ensilée) pour mesurer l’effet fertilisation azotée. Les effets sont à mesurer avec les moyens mis œuvre face aux coûts engendrés. La prairie avec légumineuse dans la rotation reste un levier intéressant en contribuant à la fertilité de la parcelle et la gestion des adventices. L’idéal est de pouvoir valoriser les prairies directement avec l’élevage de l’exploitation ou la vente de fourrage.
La fertilisation doit prendre en compte tous les éléments nécessaires au bon développement des cultures. L’analyse de sol permet de connaître le niveau de fertilité en éléments chimiques : P2O5, K2O, MgO, pH et CaO, oligo-éléments, … Les amendements organiques contribuent selon leur composition à satisfaire tout ou partie de ces éléments. En cas de besoin complémentaire, des produits minéraux seront utilisables, issus d’extraction minière comme la kiésérite, le sulfate de potassium, … L’annexe II du règlement européen donne l’ensemble des familles de produits fertilisants utilisables en AB.
Dans le contexte de cours bas, il faut rester vigilant au poste des charges opérationnelles. Toutefois, la fertilisation est un poste clé. Avant toute dépense sur ce poste, il est donc important de bien connaître le niveau de fertilité de sa parcelle à l’aide d’une analyse de sol réalisée en amont de la mise en culture (à l’automne ou au printemps). Les effluents d’élevage restent une source essentielle de fertilisation en AB.
Paul LANDRAIN Conseiller agronomie Bio - 07 89 67 22 26 - paul.landrain@bretagne.chambagri.fr
]]>En chimique, il existe très peu de solutions en post-levée. On interviendra alors souvent en pré-levée avec par ex. Nirvana S 2 l/ha (imazamox) + Challenge 600 2 l/ha (aclonifen), associés en cas de présence de gaillets à Centium 36 CS 0.1 à 0.15 l/ha (clomazone). Attention Challenge 600 a un DVP de 20 m : distance incompressible de non traitement par rapport au cours d’eau, avec bande enherbée de 20 m le long de ce dernier.
Il est aussi possible d'intervenir en post-levée. Contre les dicotylédones, l'unique solution est Corum (imazamox + bentazone). Cela peut suffire sur parcelles peu sales ou si le spectre d'action du produit correspond assez bien à la flore de la parcelle. Corum est efficace surtout contre laiterons, crucifères, fumeterres, véroniques, chénopodes, capselles, matricaires, morelles, renouées persicaires (et gaillets si faible pression). Cet anti-dicotylédones pourra alors être associé à un anti-graminées. A noter que le désherbage en post-levée a un IFT plus faible et surtout utilise moins de substance active par ha, que la prélévée.
Mécaniquement, intervenir soit avec une herse étrille avant la levée ou après 2 feuilles de la féverole, soit avec une bineuse entre 2 feuilles et le début de la floraison.
Voir cet article de Terres Inovia sur la combinaison des moyens de désherbage.
Contacts :
Côtes d'armor : Claire POYAC, 06 77 32 91 21
claire.poyac@ bretagne.chambagri.fr
Finistère : Anne Thérèse BILCOT, 06 79 24 48 93
anne-therese.bilcot@ bretagne.chambagri.fr
Morbihan : Philippe LANNUZEL, 06 32 81 92 63
philippe.lannuzel@ bretagne.chambagri.fr
Ille-et-Vilaine : Stéphanie MONTAGNE, 06 22 53 20 07
stephanie.montagne@ bretagne.chambagri.fr
Quelles que soient les interventions prévues, intervenir dans un sol ressuyé afin de ne pas créer de compaction, des mottes, du lissage… qui seront pénalisants pour l’enracinement du maïs. Pour plus d'infos, consulter la fiche désherbage mécanique du maïs. Dans la majorité des cas en conventionnel, on combinera le mécanique avec un rattrapage chimique, ou inversement.
Les diffuseurs pour les produits microgranulés insecticides au semis sont pour la majorité interdits, ce qui réduit considérablement l'efficacité de ces produits (perte de 50 % de l'efficacité). Seul reste Belem 0.8GR/Daxol (cyperméthrine) utilisé avec diffuseur, qui présente une efficacité de 50% sur taupins. Et aussi à titre dérogatoire pour la Bretagne, le traitement de semences Lumiposa (cyantraniliprole) montre une efficacité de l'ordre de 60% sur géomyza (mais avec des restrictions d'utilisation sur sol drainé et en périmètre de protection de captage).
Concernant le TS Korit 420FS (zirame) pour lutter contre les corvidés, son utilisation est prolongée en 2024 (attention H330 - mortel par inhalation).
Pour plus d'infos, consulter la fiche gestion des ravageurs.
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Pour l'orge d'hiver, les premières maladies à surveiller sont la rhynchosporiose et l'helminthosporiose ainsi que la rouille naine. A partir 1 noeud, en cas de présence sur plus de 10% des 3 dernières feuilles (ou plus de 25% sur variétés tolérantes) une intervention peut être nécessaire avec par exemple Madison 0.5l/ha (prothioconazole + trifloxystrobine). Le choix variétal est déterminant ! En l'absence de symptômes précoces, un traitement unique à sortie des barbes est en général suffisant.
Consultez les programmes de protection blé, orge et triticale en cliquant sur les fiches gestion des maladies dublé, de l'orge et du triticale.
C'est le moment de vérifier la situation dans vos parcelles.
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Estimer le risque de votre parcelle et prévoir un fongicide à la chute des premiers pétales quand les hampes secondaires commencent à fleurir (et 10 premières siliques ont moins de 2 cm), soit 6 à 12 jours après l’ouverture des premières fleurs si nécessaire. Observer uniquement la variété productive (ne pas tenir compte de la variété très précoce) au risque de réaliser le traitement trop tôt. Intervenir au bon stade est essentiel pour obtenir une protection efficace (traitement préventif et non curatif).
Attention, le colza est une culture attractive pour les pollinisateurs. Pendant la floraison, des règles s'appliquent à tous les produits phytosanitaires et pas seulement aux insecticides. Pour les produits autorisés, l'application doit être réalisée en l' absence des abeilles et dans les 2h avant le coucher du soleil et les 3h qui suivent. Consulter la fiche arrêté abeilles. Il n'est généralement pas nécessaire d'utiliser un insecticide au vu des comptages réalisés dans le BSV.
Dans le cas d'un risque faible, on pourra envisager un fongicide à demi-dose (exemple : Propulse (fluopyram + prothioconazole) 0.5 L/ha ou l'utilisation de produits de biocontrôle (exemple : Efilor (boscalid + metconazole) 0.5 L/ha + Ballad (Bacillus pumilus) 1 L/ha. Attention, le niveau d’efficacité de ces derniers ne permet pas de se passer d’un fongicide de synthèse quand les conditions favorables à la maladie sont réunies. La question de l'impasse en fongicide peut également se poser dans des situations à risque très faible.
Dans le cas d'un risque élevé, mieux vaut s'orienter sur des produits performants avec des doses plus élevées (exemple : Propulse 0.8 L/ha).
Pour plus d'infos, consulter la fiche fongicide colza.
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stephanie.montagne@ bretagne.chambagri.fr
Nous accompagnons les agriculteurs dans les démarches d’innovation produit
Les producteurs sont venus à la recherche de fournisseurs de machine de transformation alimentaire ainsi que de solutions d’emballages. C’est notamment la diversité de solutions existantes sur le marché qui les a surpris.
Mélanie, éleveuse et transformatrice de viande de porc, témoigne sur sa visite au CFIA de Rennes :
« Je n'aurai jamais pensé aller à la rencontre de ces exposants. L’accompagnement nous a permis d’aller à la découverte de secteurs que nous ignorions et qui sont indispensables dans la réflexion d’un projet de laboratoire fermier ».
Les producteurs ont rencontré un fournisseur d’autoclave et conserves en verre, un fabriquant de machine d’étiquetage et un fournisseur de solution de conditionnement (sous vide et thermoformé).
La visite s’est poursuivie sur le village FoodTech avec Bretagne Développement Innovation autour de la thématique de la gestion de l’eau. Le village FoodTech accueille une quinzaine de startups et entreprises innovantes. Parmi elles, certaines retiennent l’attention des producteurs : Wi6labs (compteur d’eau et d’énergie) - et FestNaet (nettoyeur haute pression limitant la consommation d’eau) -
Le rendez-vous est déjà pris l'année prochaine pour renouveler cet accompagnement.
Cette visite accompagnée s’inscrit dans l’appui à l’accompagnement innovation que nous proposons avec la formalisation du projet, le benchmark, l’étude de marché, la conception du produit en lien avec des laboratoires spécialisés, le naming, choix du nom du produit, la stratégie de communication, le packaging …
Contact :
Audrey THOMAS - Conseillère circuits courts Experte Emballage produits fermiers - 06 58 68 99 08
]]>Le choix des espèces en fonction des conditions pédoclimatiques, des pratiques d’exploitation et de la biologie de la plante (durée de vie, résistance au piétinement, etc.) permettra une bonne productivité de la prairie. Selon différents essais, les prairies multi-espèces s’en sortent bien les années sèches s’il y a un bon choix d’espèces dès l’implantation de la prairie. Sur 3 années d’essais à la station expérimentale de Thorigné d’Anjou (49), un mélange RGA tardif, fétuque élevée, RGH, trèfle blanc, trèfle violet et lotier atteignait en moyenne 6 t MS/ha tandis qu’un mélange RGA tardif et trèfle blanc obtenait un rendement moyen de 4,2 t MS/ha.
Ils peuvent être récoltés en fourrages ou en grain. En fourrages, ces mélanges ont aussi l’avantage de pouvoir être récoltés à des stades différents : précoces pour privilégier la qualité ou tardif pour privilégier le rendement. La qualité du fourrage récolté déterminera la catégorie d’animaux à laquelle il pourra distribuer. Par exemple, un fourrage de faible qualité (autour de 11% MAT) sera plutôt proposé pour des animaux avec des besoins faibles (par exemple des vaches gestantes).
De plus en plus d’éleveurs ont recours à cette technique pour sécuriser l’implantation des prairies en décalant la date de semis. De plus, la récolte du mélange céréales-protéagineux en fourrages permet d’augmenter la production de biomasse produite cette année-là. Il est nécessaire de ne pas récolter le mélange trop tard pour ne pas pénaliser la production de la prairie derrière.
Semis d’une prairie sous couvert
Contact :
Elodie BRACHET - Tél. : 06 47 39 57 70 - Mail : elodie.brachet@ bretagne.chambagri.fr
]]>
1. Déterminer les UGB éligibles
La date de référence pour laquelle les effectifs de bovins seront comptabilisés se situe 6 mois après la demande d’aide et au plus tard le 15 novembre. Deux populations d’animaux peuvent être éligibles à l’aide :
Les animaux éligibles sont comptabilisés selon les équivalences suivantes : les bovins de 16 à 24 mois comptent pour 0,6 UGB et ceux âgés de plus de 24 mois comptent pour 1 UGB.
2. Déterminer les UGB primables
Les UGB pouvant être primés au niveau supérieur sont les femelles de race à viande dans la limite de deux fois le nombre de veaux nés et détenus pendant 90 jours dans les 15 mois précédant la date de référence. Ce niveau supérieur concerne aussi les mâles de tout type racial dans la limite d’un UGB par vache présente (laitière ou viande).
Les UGB éligibles au niveau inférieur sont les femelles de race laitière ou mixte et les femelles de race viande au-delà du plafond de 2 fois le nombre de veaux. Les mâles de tout type racial au-delà du plafond de 1 UGB par vache présente sont également concernés.
3. Déterminer les UGB primées
Des plafonds ont été établis pour calculer les UGB primées. Un premier avec 120 UGB maximum primées par UMO exploitante (application de la transparence GAEC) est appliqué. Ensuite, le nombre d’UGB primées ne doit pas dépasser 1,4 UGB par hectare de SFP (surface fourragère principale). Cependant, une garantie de 40 UGB par hectare de SFP (transparence GAEC) s’applique quel que soit la surface en SFP.
Le nombre d’UGB primées au niveau inférieur est plafonné à 40, avec également une transparence GAEC.
Un exemple :
Contact:
Elodie BRACHET Tél. : 06 47 39 57 70 - Mail : elodie.brachet@ bretagne.chambagri.fr
]]>La liste des fertilisants autorisés en bio est inscrite sur une liste positive des matières autorisées énumérés à l’annexe II du règlement 2021/1165.
Le cahier des charges Bio exclut les MAFOR issues des élevages industriels, des boues de station d’épuration et de l’industrie agro-alimentaires. Le cahier des charges exclut également les digestats issus de ces matières.
Concernant les seuils pour les élevages industriels, les règles en vigueur sont les suivantes :
Provenance d’élevages industriels interdite
Sont interdits sur les terres en agriculture biologique, les effluents issus d’élevages en système caillebotis, grilles intégrales ou cages ET dépassant les seuils définis en annexe I de la directive n°2011/92/UE :
NB : Les espèces non citées (canards, veaux de boucherie, lapins...) ne sont pas visées par l’interdiction, n’étant pas concernées par un seuil européen de taille d’élevage industriel. Les volailles de chair ne sont pas concernées car élevées au sol.
Les "valeur fertilisante azotée" et la "valeur amendante" sont étroitement liées entre elles et on peut établir un gradient de distribution des MAFOR.
Cette relation est principalement déterminée par la biodégradabilité de la MO des MAFOR et l’équilibre entre éléments C et N :
(Source : Valorisation des matières fertilisantes d’origine résiduaire sur les sols à usage agricole ou forestier, Bertrand Schmitt et al. 2014)
La Figure ci-dessus montre la relation inverse entre valeur fertilisante azotée (estimée par le coefficient d'équivalence-engrais) et valeur amendante organique évaluée par l’indicateur de stabilité de la matière organique (ISMO). Compost TMP : Le traitement mécano-biologique (TMB) des déchets est une technique visant à valoriser biologiquement, avec la création de compost ou la méthanisation, les ordures ménagères résiduelles après leur tri.
Le ministère de l’Agriculture a publié en 2023 une étude sur l’estimation des besoins actuels et futurs de l’agriculture biologique en fertilisants organiques. Les scénarios de 15 % à 20 % du développement de l’agriculture biologique couplée à une réglementation bio plus ou moins restrictive pointent la dépendance de l’agriculture biologique à l’élevage bovin conventionnel pour la fourniture de MAFOR UAB. L’étude du ministère de l’Agriculture conclut par le risque de baisse de gisement futur de ressources UAB (baisse de l’élevage bovin, concentrations des élevages hors sol…).
Dans ce contexte de raréfaction de la matière organique disponible, la Commission européenne a validé l'élargissement de l’entrée « déchets ménagers compostés ou fermentés » aux « biodéchets compostés ou fermentés » de l’annexe II du RUE 2021/1165. D’après le rapport cité précédemment, cette ressource ne suffirait pas à compenser le déficit envisagé par les experts.
• Le rapport complet sur les MAFOR UAB
Jusqu’ici, les éleveurs de porcs bio hésitaient à donner du fer aux porcelets car cet apport, oral ou par injection, était comptabilisé comme un traitement allopathique. Le risque d’anémie dans des élevages bio en élevage et les pathologies induites par ce déficit étaient relevés par les vétérinaires.
L'année dernière, le groupe d'experts européens EGTOP a rendu un avis positif concernant le Dextrane de fer 10 %. Ainsi, en octobre 2023, le Dextrane de fer 10 % a été ajouté à l’annexe III, partie B, point 3.b (additifs nutritionnels, sous rubrique "composés d’oligo-éléments") du RUE 2021/1165
Ainsi, depuis novembre 2023, le Dextrane de fer 10 % peut être utilisé en AB, uniquement dans l’alimentation des porcelets non-sevrés pour combler des carences en fer postnatale et pendant une durée limitée (application sélective). Le Dextrane de fer 10 % utilisé dans les aliments pour porcelets non-sevrés ne doit pas provenir d’un milieu de culture OGM.
Les organismes de certification sont informés de cette modification.
Contact :
Soazig PERCHE - Conseillère Agriculture Biologique - Tél. : 06.22.53.21.35 - Email : soazig.perche@ bretagne.chambagri.fr
]]>Les produits à action rapide tels que les chaux et calcaires pulvérisés ne s’imposent que dans les situations nécessitant un redressement d’urgence, c’est-à-dire lorsque le pH eau est inférieur à 5,7 et que le délai entre l’apport et l’implantation de la culture suivante est court (quelques semaines). Attention, cette pratique peut provoquer une remontée trop brutale du pH et induire des blocages d'oligo-éléments (zinc et manganèse) pénalisant pour le maïs.
Quelle que soit la nature du produit utilisé, éviter l’incorporation directe de l’amendement par un labour qui localise les particules d’amendement en fond de raie. Une pré-incorporation par un outil de déchaumage est conseillée. Consulter la fiche amendements basiques.
]]>Quelques exemples de moyens de lutte possibles :
Veiller à bien respecter les conditions d'emploi des spécialités utilisées (stade, conditions climatiques, DAR...). Consultez la fiche céréales désherbage
]]>Dans le BSV de cette semaine, des captures sont relevées mais hors période de sensibilité de la culture. Aucune intervention à prévoir. La surveillance ne s'applique plus qu'aux parcelles de colza peu développées.
]]>Estimer le risque de votre parcelle et prévoir un fongicide à la chute des premiers pétales quand les hampes secondaires commencent à fleurir (et 10 premières siliques ont moins de 2 cm), soit 6 à 12 jours après l’ouverture des premières fleurs si nécessaire. Observer uniquement la variété productive (ne pas tenir compte de la variété très précoce) au risque de réaliser le traitement trop tôt. Intervenir au bon stade est essentiel pour obtenir une protection efficace (traitement préventif et non curatif).
Dans le cas d'un risque faible, on pourra envisager un fongicide à demi-dose (exemple : Propulse (fluopyram + prothioconazole) 0.5 L/ha ou l'utilisation de produits de biocontrôle (exemple : Efilor (boscalid + metconazole) 0.5 L/ha + Ballad (Bacillus pumilus) 1 L/ha. Attention, le niveau d’efficacité de ces derniers ne permet pas de se passer d’un fongicide de synthèse quand les conditions favorables à la maladie sont réunies. La question de l'impasse en fongicide peut également se poser dans des situations à risque très faible.
Dans le cas d'un risque élevé, mieux vaut s'orienter sur des produits performants avec des doses plus élevées (exemple : Propulse 0.8 L/ha).
Attention, le colza est une culture attractive pour les pollinisateurs. Pendant la floraison, des règles s'appliquent à tous les produits phytosanitaires et pas seulement aux insecticides. Pour les produits autorisés, l'application doit être réalisée en l' absence des abeilles et dans les 2h avant le coucher du soleil et les 3h qui suivent. Consulter la fiche arrêté abeilles.
]]>Suite à la tempête CIARAN, les agriculteurs du Finistère, du Morbihan, et de l'Ille-et-Vilaine, ont par dérogation, la possibilité de terminer la taille des haies jusqu'au 15 avril inclus sans demande de dérogation. Au-delà de cette date, l'interdiction de taille court jusqu'au 15 août.
L’interdiction porte sur les éléments topographiques (haies, bosquets, arbres isolés, alignements d’arbres) figurant sur le parcellaire de l’exploitation.
Quelques exceptions cependant, en dehors de ces dates:
En cas de non respect de ce calendrier, l'agriculteur s'expose à 3% de pénalités.
Consultez le détail des conditions de taille et de brulage.
]]>Avec la nouvelle PAC, le nouveau programme de soutien à l’investissement, baptisé "AGRI Invest" en Bretagne, prend le relai du plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAEA). Il est piloté et instruit par la Région Bretagne. Le lancement des premiers appels à projets "AGRI Invest" a démarré fin 2023, ils sont ouverts jusqu’au 31/08/2024. Deux appels à projets dédiés aux CUMA et ETA ont également démarré début janvier 2024 (ouverts jusqu’au 15/05/2024). Le dernier appel à projet sur le volet transformation a été ouvert fin février 2024.
Avec AGRI Invest, la Région Bretagne souhaite accompagner les exploitations agricoles bretonnes dans la transition agro écologique. Parmi les nouveautés de ce dispositif, plus de souplesse sur les conditions de démarrage de l’investissement.
Selon le type d’investissement réalisé, la demande d’aide relève d’un des appels à projets AGRI Invest suivants :
Sur la période de programmation 2023 - 2027, il sera possible de demander 2 aides par dispositif maximum, sous réserve d’avoir soldé le dossier précédent.
Le bénéficiaire de l’aide dispose d’un délai de 24 mois à compter de la décision juridique (qui fait suite au comité de programmation) pour réaliser son projet et pour envoyer sa demande de paiement
Dans la liste des investissements « résilients eau » se trouvent les matériels de récupération d’eau de pluie, le matériel de désherbage mécanique, de fauche sous clôture, les matériels de paillage pour l’horticulture, les filets anti-insectes et le matériel d’éclaircissage et de gestion des inter-rangs en arboriculture. Chaque matériel a un prix de référence, les dépenses éligibles se situent entre 6 000 € HT et 120 000 € HT sauf pour les GAEC : 170 000 € HT et 200 000 € HT à 2 et 3 associés ou plus.
Dans la liste des investissements « résilients carbone » se trouvent les équipements liés au développement du pâturage et la gestion de l’herbe, les équipements d’économie d’énergie pour toute filière animale et végétale. Les panneaux photovoltaïques en auto-consommation stricte et les pompes à chaleur font également partis de la liste des investissements éligibles.
L’accès à ce dispositif est conditionné à la validation d’un contrat de transition agro-écologique (CTAE) par le porteur de projet pour témoigner de son engagement dans une démarche de transition dans les domaines de l’eau, du climat - carbone et/ou de la biodiversité.
Le taux de subvention est bonifié de 15 % pour les JA aidés depuis moins de 4 ans, de 15 % pour les exploitations bio ou en conversion et de 10 % pour les filières suivantes : veaux de boucherie, viande bovine, lapins, horticulture, petits ruminants, apiculture, races menacées. En cumul, ce taux ne peut dépasser 40 %.
Toutes les filières bénéficient d’une liste d’investissements éligibles. La nouveauté est l’apparition de coûts forfaitaires pour les investissements bâtiment et équipement de traite.
Chaque matériel à un prix de référence, les dépenses éligibles se situent entre 15 000 € HT et 120 000 € HT sauf pour les GAEC : 170 000 € HT et 200 000 € HT à 2 et 3 associés ou plus.
L’accès à ce dispositif est également conditionné à la validation d’un contrat de transition agro-écologique (CTAE) par le porteur de projet.
L’appel à projet concernant la transformation et la commercialisation est ouvert depuis le 19/02/2024. Les 3 Conseils Départementaux (22, 29 et 35) poursuivent leurs programmes pour des investissements de moins de 60 000 € HT. Attention, en l’absence de programme dans le Morbihan, seuls les projets de plus de 60 000€ sont éligibles à l’aide de la Région Bretagne.
Les projets éligibles relèvent de :
Une étude de faisabilité doit être fournie à la demande. Son contenu est précisé dans l’appel à projet.
Le montant des investissements éligibles est compris entre 60 000€ HT et 150 000€ HT sur le continent (250 000 € HT sur les îles). Le taux de base de 25 % peut être bonifié – jusqu’à un plafond de 40 % :
Les CUMA et les ETA bénéficient de programmes dédiés avec une liste d’investissement spécifique.
Le bénéficiaire peut déposer 1 seule demande par appel à projet. Seules trois demandes d’investissements CUMA ou ETA par bénéficiaire pourront être soutenues par la Région sur la période 2024-2027.
Trois départements soutiennent les projets des agriculteurs sur des thématiques ciblées par chacun d’entre eux. Les programmes de soutiens aux investissements de transformation et de commercialisation sont en cours d’harmonisation avec l’échelle régionale. Il est donc conseillé de prendre contact avec les services dédiés.
Site | Contacts | |
Ille-et-Vilaine | https://www.ille-et-vilaine.fr/les-aides-du-departement | MMe TUAL Julia Tel. : 02 99 02 20 42 julia.tual@ ille-et-vilaine.fr |
Côtes d'Armor | https://cotesdarmor.fr/vos-services/agriculture | Service Pilotage des politiques territoriales et contractuelles Tel. : 02 96 62 61 04 |
Finistère | https://www.finistere.fr/aides-et-services/economie-attractivite/agriculture-et-alimentation/ | Mme DIQUELOU Tél. 02 98 76 65 19 Laurence.diquelou@ finistere.fr |
Morbihan | Aucun dispositif |
Les programmes ouverts début 2024 concernent exclusivement les filières fruits et légumes avec une liste de 80 matériels fermée.
Peuvent y prétendre les agriculteurs à titre individuel, les GAEC, les EARL, les SCEA, les GIEE, les CUMA, les ETA, les exploitations des lycées agricoles, les organismes stockeurs, les multiplicateurs de semences ou encore les instituts techniques, ainsi que les coopératives agricoles de type 1 (production, collecte et vente de produits agricoles et forestiers) et 2 (exploitation en commun), dans les mêmes conditions que les exploitations agricoles, ainsi que les organisations de producteurs (OP).
Programme d’aide destiné à des équipements innovants pour l’irrigation spécifiquement pour les filières fruits et Légumes (y compris les pommes de terre)
La liste des matériels est fermée et précisée en annexe du texte. Elle comprend une gamme réduite à 9 équipements : liste d’enrouleurs, de pivots et de sondes de pilotage de l’irrigation et de station météo.
L’enveloppe globale est de 10 millions d’euros : le dispositif est ouvert jusqu’au 31 décembre 2024 pour le dépôt des demandes d’aide et dans la limite des crédits disponibles.
La demande d’aide doit être déposée sur le site de FranceAgriMer mais les devis doivent avoir été validés par la DDTM du demandeur.
Le taux de l’aide est fixé à 30 % avec une bonification de 10 points pour les JA (détention de 20 % du capital social). Les exploitations, les ETA et les CUMA peuvent demander l’aide. Le plancher des dépenses éligibles est de 2 000 € HT et les plafonds de 200 000 € HT - 500 000 € HT pour les CUMA.
La gamme des matériels est assez large (tapis, planteuse pour pommes de terre, récolteuse mâche, automoteur de pulvérisation…) avec une liste de matériels lauréats éligibles.
L’enveloppe globale est de 20 millions d’euros : Le dispositif est ouvert jusqu’au 31 décembre 2024 pour le dépôt des demandes d’aide, et dans la limite des crédits disponibles.
Le taux de l’aide est fixé pour :
Il est majoré de 10 points pour les JA, les CUMA et les OP ou coopérative.
Le plancher des dépenses éligibles est de 2 000 € HT et les plafonds de 200 000 € HT - 500 000 € HT pour les CUMA.
Le projet doit être réalisé dans les 24 mois qui suivent la date de l’autorisation d’achat.
La liste des matériels éligibles comprend 13 équipements lauréats : désherbage électrique, trieur optique, robotique, nouvelles variétés de pommes, capteur gel…
L’enveloppe globale est ici de 30 millions d’euros : le dispositif est ouvert jusqu’au 31 décembre 2024 pour le dépôt des demandes d’aide, et dans la limite des crédits disponibles.
Le taux de l’aide varie selon l’équipement. Il est majoré de 10 points pour les JA, les CUMA et les OP ou coopérative.
Le plancher des dépenses éligibles est de 2 000 € HT et les plafonds de 200 000 € HT - 500 000 € HT pour les CUMA. Une seule demande par structure à réaliser avant le 31/12/2024.
L’aide est versée sous forme de paiement unique après dépôt de la demande de versement de l’aide dans la télé-procédure dédiée. Ce dépôt doit être effectué par le bénéficiaire au plus tard 4 mois après la date de fin d’exécution, soit dans un délai maximum de 28 mois après la date d’autorisation d’achat (hors éventuelle prolongation).
FranceAgriMer a organisé, le vendredi 16 février 2024, une réunion de présentation de trois nouveaux dispositifs d’aides pour une ouverture des guichets prévue à partir de fin mars/début avril.
Ces trois guichets, pour un montant global de 170 millions d’euros, seront publiés dans le cadre de la planification écologique. Ces fonds sont pluriannuels et devraient donc être reconduits en 2025 et 2026. Les financements seront attribués par ordre d’arrivée.
→ AAP « Projets territoriaux » : ce guichet, doté d’une enveloppe globale de 119 millions d’euros, visera à financer des démarches collectives innovantes pour la structuration ou la transformation des filières agricoles et agroalimentaires, ainsi que la mise en œuvre de projets territoriaux visant à la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires. Les taux d’aide sont de 40 % pour la métropole et 75 % pour les outre-mer.
→ Guichet « maturation » : il s’agit d’une aide à la maturation des projets, en amont de leur dépôt auprès des guichets « AAP Projets territoriaux », « légumineuses » ou « Fonds Avenir Bio ». L’enveloppe prévue est 5 millions d’euros.
→ Guichets « Agroéquipements pour la réduction des produits phytopharmaceutiques » : une enveloppe de 46 millions d’euros sera ouverte pour aider à l’achat de matériel concourant à la réduction voire à la substitution des produits phytopharmaceutiques. Le taux d’aide sera de 40 % des coûts d’achat (avec majorations possibles pour les outre-mer, JA, CUMA, ETA, GIEE et OP), avec un plafond de 200 000€. Le choix a été fait pour ce guichet d’une liste générique de matériels (sans viser de marques ni de modèles d’agroéquipements). La liste à date est encore en cours de construction. Une adresse email générique a été mise en place pour répondre aux questions complémentaires portant sur ce guichet : pe-phyto@ franceagrimer.fr
A venir également : les aides pour le renouvellement des vergers campagne 2024/2025 et 2025/2026 début avril
Contact :
Soazig PERCHE, Conseillère Agriculture Biologique, 06 22 53 21 35
soazig.perche@ bretagne.chambagri.fr
]]>A l'occasion de l'évènement « Agriculture Biologique, une ambition renouvelée », organisé par le Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire sur le SIA, le Ministre Marc Fesneau a annoncé un nouveau plan de soutien à l’agriculture biologique, avec le déploiement d'un dispositif d’aide de 90 M€ en 2024, dans l’objectif d’apporter un soutien immédiat aux exploitations en agriculture biologique ayant subi des pertes économiques importantes.
Cette enveloppe s'inscrit dans le cadre du dispositif d'aide Ukraine. Elle a été approuvée par la Commission européenne par l'Etat français le 8 mars dernier. Tous les dossiers devront être instruits et payés avant le 30 juin 2024.
L’aide compensera jusqu’à 50 % de la perte d’EBE et devra représenter un montant minimum de 1 000 €. L’aide sera plafonnée à 30 000 € par exploitation, ce plafond étant porté à 40 000 € pour les jeunes agriculteurs et nouveaux installés.
Le MASA a détaillé les principaux critères d'éligibilité de cette aide :
L’exploitation devra justifier les dégradations suivantes de ses indicateurs économiques :
OU
Comme pour le précédent plan, le Ministère demande une attestation fournie par un expert-comptable, un commissaire aux comptes ou une association de gestion/comptabilité.
Les fermes au micro BA devront présenter une attestation avec la marge brute de la ferme, les aides et subventions perçues. Cette attestation doit être obligatoirement fournie par un expert comptable, un commissaire aux comptes ou une association de gestion/comptabilité.
Si la date de clôture de l’exercice est trop proche du 31 mai 2024, FranceAgriMer pourra accepter des attestations comptables “prévisionnelles”.
Un stabilisateur budgétaire pourra être appliqué au cas où les demandes éligibles dépasseraient l’enveloppe budgétaire. Lors de sa conférence de presse, le ministre a précisé : « lors de l’instruction technique, je pense qu’il faudra regarder les filières qui sont les plus à risques de déconversion. Je fais confiance aux filières, aux interprofessions pour dire il faut prioriser là, ou plutôt à cette filière-là.»
Contact :
Soazig PERCHE, Conseillère Agriculture Biologique, 06 22 53 21 35
soazig.perche@ bretagne.chambagri.fr
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Pour les variétés de blé les plus tolérantes, il n’est pas nécessaire de réguler. Par contre, pour les variétés sensibles et moyennement sensibles (note verse inférieure ou égale à 5) qui se trouvent dans ces situations, il est conseillé d’intervenir. Consulter la fiche blé régulateurs.
Le triticale et l’ orge sont un peu plus sensibles à la verse que le blé. Un régulateur est conseillé pour des densités élevées. Certaines variétés étant plus tolérantes, il convient d'estimer le risque au cas par cas. Consultez les fiches orge régulateurs et triticale régulateurs.
Attention aux conditions d’utilisation : températures lors du traitement et dans les jours qui suivent pour garantir l’efficacité du régulateur et éviter les phytotoxicités.
]]>Au-delà du 20 mars, la densité de semis peut être augmentée de 1% par jour de retard pour compenser le risque de moindre tallage. Attention aux semis trop tardifs par rapport au risque d’échaudage en fin de cycle. Les levées peuvent aussi être hétérogènes. Après fin mars, les résultats sont aléatoires.
Semer à une densité de 270 à 330 gr/m² pendant la période optimale. En cas de désherbage mécanique, augmenter la densité de 10% pour tenir compte de pertes éventuelles (herse étrille et rotoétrille). Pour des semis de fin mars monter à 350gr/m². Au-delà, le risque de verse augmente et le taux de calibrage peut être moindre.
Pour l'itinéraire technique détaillé, consultez la fiche orge de printemps.
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