Emissions d’ammoniac et de gaz à effet de serre en engraissement de porcs sur litière

Les effets de la nature de la litière (paille ou sciure), le mode d’alimentation (sec ou soupe), l’ajout ou non d’activateur bactériens sur les émissions azotées (NH3, N2O et N2) et carbonés (CH4 et CO2) ont été comparés dans cette étude.

Les résultats ont montré que la paille entrainait mois d’émission de protoxyde d’azote (N2O), de gaz à effet de serre mais plus d’ammoniac que la sciure. En alimentation soupe, les émissions de N2O sont significativement moins importantes qu’en sec. Aussi, les pertes totales azotées varient entre 40 et 60 % de l’azote excrété avec les pertes les plus élevées observées sur litière sciure, couplé à une alimentation à sec (56%).

Concernant les activateurs bactériens, aucun effet significatif n’a été observé sur les concentrations en gaz et sur les émissions de NH3, NH2 et CH4 dans cette étude.