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Les vols de pyrale se poursuivent dans les secteurs les plus précoces

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Le début des vols se confirment à l'est de la Bretagne, même si la dynamique reste faible.

Dans le réseau BSV, 6 pièges sur les 14 relevés ont capturé un total de 13 pyrales cette semaine en Bretagne (sud Morbihan et Ille et Vilaine). C’est le début des vols, la dynamique est faible pour le moment.

Identifier le niveau de risque avant de prévoir une quelconque intervention. Ce sont en effet dans les monocultures de maïs, là où la pression pyrales a été constatée les années antérieures, et souvent où le broyage fin des cannes après récolte est insuffisant à l'échelle d'un secteur géographique, qu'une intervention spécifique peut s'envisager (environ 35-45 €/ha).

Différents moyens de lutte selon le risque:

  • Solution biocontrôle : positionner des capsules de trichogrammes au début des vols de pyrale (cf BSV), mais en l’absence de pic de chaleur. Attendre si nécessaire. Les trichogrammes sont des micro guêpes dont les femelles vont pondre dans les œufs de pyrales, et les détruire en les parasitant. Attention aux températures trop élevées : au-dessus de 30°C, la fécondité des femelles est réduite, ainsi que leur durée de vie. L’activité de parasitisme est donc moins efficace. Consultez la fiche gestion des trichogrammes
  • Solution chimique (aussi efficace contre la sésamie) : positionner le traitement avec par exemple Coragen (chlorantraniliprole) à 0.125 l/ha, au pic des vols. En fait, dans ce cas, sans enjambeur, c'est le stade limite de passage tracteur qui déclenche souvent l'intervention.
     

IMPORTANT : une intervention insecticide aura un impact sur tous les insectes qui entreront en contact (pollinisateurs dans les bordures, parasites et prédateurs des pucerons qu’on retrouve en fin de cycle du maïs, etc…). A l’inverse, l’utilisation des trichogrammes est sans effet sur cette faune. Globalement, peu de parcelles ont besoin d'être protégées. D'après Arvalis, pour des niveaux de pressions variables (de 20 à 70 % de plantes attaquées, de 0,1 à 0,3 larve par plante), la perte de rendement est évaluée à 0,8 t MS/ha en moyenne en ensilage (6 essais conduits en Bretagne de 2015 à 2018). En maïs grain, les dégâts sur épi sont un peu plus importants et altèrent la qualité de la récolte, car ils sont une porte d’entrée pour la fusariose avec un risque de développement de mycotoxines, en cas de récolte tardive. A noter que le broyage fin des cannes avec un léger enfouissement permet de détruire les larves à 90%.

Une sésamie a également été piégée cette semaine dans le sud Morbihan à St-Malo-des-Trois-Fontaines, et confirme donc sa présence en Bretagne.


Contacts :

Côtes d'armor : Claire POYAC, 06 77 32 91 21
claire.poyac@remove-this.bretagne.chambagri.fr

Finistère : Anne Thérèse BILCOT, 06 79 24 48 93
anne-therese.bilcot@remove-this.bretagne.chambagri.fr

Morbihan : Philippe LANNUZEL, 06 32 81 92 63
philippe.lannuzel@remove-this.bretagne.chambagri.fr

Ille-et-Vilaine : Stéphanie MONTAGNE, 06 22 53 20 07
stephanie.montagne@remove-this.bretagne.chambagri.fr


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