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Peu de puceron observé dans le réseau BSV sur céréales

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Les températures baissent et limitent l'activité des pucerons. La pression est faible cette année. Surveiller tout de même les parcelles levées.Pour les parcelles juste semées, le risque puceron s'éloigne, avec la baisse des températures.

La surveillance des pucerons ne concerne donc actuellement que les parcelles levées.

A noter qu'il n'y a aucun traitement à réaliser sur les variétés d'orge tolérantes à la JNO (signalées par un T dans le tableau). Les conditions météo sont défavorables à l'activité des pucerons. Aucune capture n'a été observée via le BSV. Cependant, surveiller vos parcelles en cas de retour de conditions propices (temps calme et soleil). Les vols de pucerons démarrent avec des températures supérieures à 12°C.

Pour les observations , parcourez vos parcelles, aux heures les plus chaudes (vers 12-15h), et plus ensoleillées. Les pucerons ailés sont bien visibles en contre-jour. Quand les pucerons se multiplient, en formant des foyers, on observe alors des colonies de pucerons verts aptères (sans ailes). Les symptômes sur plante ne seront visibles que courant montaison par foyer (zones tassées, moins développées, couleur jaune-violet, ne portant pas d'épi ultérieurement).

Rappel du seuil : à partir de la levée, intervention recommandée si 10 % des plantes sont porteuses de pucerons ou s’ils restent dans la parcelle plus de 10 jours consécutifs jusqu’à 4 feuilles de la céréale.

Attention, toute intervention inutile est préjudiciable, entre autre pour les auxiliaires. De plus, tous les insecticides appartiennent à la famille des pyréthrinoïdes, pour laquelle on observe déjà des pucerons résistants. Ces produits ne sont efficaces qu’une dizaine de jours et ne protègent que les feuilles présentes (majoritairement action de contact). Certains ne peuvent être utilisés qu’une seule fois par campagne. Il est donc déconseillé d’ajouter de façon systématique l’insecticide au désherbage d’automne s’il est prévu, sans une observation attentive au préalable. Un traitement de moins sur la parcelle diminue aussi les IFT (fréquence de traitement), et expose d'autant moins l'agriculteur à cette famille de produits.

 


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