Identifier les ravageurs de cultures

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Ravageurs sur céréales

Dégâts d'oiseaux

Dégâts d'oiseaux : contre les étourneaux, pigeons, vanneaux huppés ... Utilisez un effaroucheur pour limiter les attaques, le temps que la céréale atteigne 2-3 feuilles.

Zabre sur céréales

Dégâts de zabre sur céréales (novembre 2022). Les feuilles sont mastiquées par la larve. Il n’en reste que des filaments.

En creusant au pied de la céréale touchée, on peut trouver des larves de zabre (ici, un individu jeune).

Larve de zabre à un stade plus développé.

Le zabre est un coléoptère dont la larve peut provoquer des dégâts sur céréales en dévorant les feuilles des plantes et en ne laissant que les nervures. Les dégâts sont visibles à l'automne.

Attention à ne pas confondre avec les dégâts de taupin ou de mouche. Pour cela, creuser au pied de la céréale présentant des symptômes afin d'observer la présence de galeries ou de larves. Les feuilles sont aussi souvent entrainées vers les galeries.
Les dégâts peuvent être importants (jusqu'à la destruction de la plantule) mais souvent localisés par foyer. Un traitement insecticide est possible mais l'efficacité est souvent aléatoire et faible (les larves doivent ingérer les feuilles traitées). Le zabre est favorisé par les rotations courtes à base de céréales, et en non labour.
En cas d'attaques observées, adapter l'itinéraire technique l'année suivante sur la parcelle touchée.

Attaques de taupins : dégâts et larves

Lors d'attaques de larves de taupins, on constate le jaunissement des extrémités du feuillage, avec parfois un rougissement. Parfois, on peut voir la perforation de la tige au-dessus du plateau de tallage, et les gaines sont effilochées.
Les plantes restent chétives ou disparaissent.

Zoom sur une larve de taupins.

Dégâts de limaces

Dégâts sur céréales occasionnés par des limaces : les limaces effilochent les feuilles, cela peut aller jusqu’à la disparition totale des plantes, en cas de forte attaque.

Attaques de geomyza sur triticale

Disparition du maître-brin suite à une attaque de géomyza : les talles mettent plus de temps à monter.

Vue générale : perte de pieds dans les endroits où l'attaque de géomyza a été la plus forte.
 
Attaque de géomyza sur triticale.
Les mouches pondent leurs œufs sur les feuilles. Après 1 semaine, la larve pénètre à la base des tiges, puis descend vers l’épi en formation : cela entraîne une destruction de l’épi, parfois une dégénérescence de la plante, des pertes de pieds, mais souvent des talles repartent (Source Arvalis-infos).
Difficile de connaître l’impact sur le rendement, puisque les attaques peuvent être très localisées dans la parcelle et les niveaux de dégâts très variables. Il n’existe aucun moyen de lutte efficace.

dégâts sur orge (crédit photo S.Montagne)

Les feuilles jaunissantes sont entrainées par la croissance des feuilles sous-jacentes, puis tombent au sol. Les dégâts sur orge sont en général faible.

Piège à glue pour pucerons

Piège à glu qui capte le vol des insectes : pour confirmer une présence et/ou aider à la décision d’intervention ou pas, en fonction du seuil de nuisibilité.
 
Les pucerons peuvent être vecteurs du virus de la Jaunisse nanisante de l’orge (JNO). En général, ils se développent en foyer et donnent (plus tard, en sortie d’hiver) un aspect en vagues à la culture, par nanisme des plantes touchées. Les orges sont plus sensibles que les blés. Les semis précoces sont en général les plus exposés : les semis de novembre permettent généralement de passer au travers de ce virus. La maladie s’exprime davantage en condtions difficiles pour la plante (sol tassé, etc.).

Pucerons ailés Rhopalosiphum padi, identifiés sur une plaque engluée. Suivre l'évolution sur plantes dès la levée.

Pucerons ailés sur céréales

Puceron ailé observé sur feuille de blé, en contre-jour.

Puceron ailé noir observé sur orge.

Repérage des pucerons ailés dans vos parcelles.

Dans le cas où les conditions climatiques s'avèreraient propices aux vols de pucerons d’automne sur céréales, il est conseillé de parcourir vos parcelles, aux heures chaudes (entre 12 et 15h) pour effectuer une vérification.

Les pièges à glu peuvent être un premier indicateur de vol : les vols de pucerons ailés noirs sont en effet favorisés par des températures supérieures à 10°C, en période de forte luminosité, avec 60-80% d'hygrométrie et sans vent.

Cependant, c'est bien l'observation des plantes dans vos parcelles qui reste déterminant.
Par temps de soleil en début d'après-midi, sur 50 plantes (5 fois 10 pieds consécutifs), surtout sur les parcelles en cours de levée. Les pucerons ailés sont alors bien visibles en contre-jour.

Pucerons aptères d’automne sur céréales et JNO

Pucerons d'automne sous leur forme aptère (sans ailes), signe de multiplication sur les plantes quand les conditions de température sont supérieures à 10°C.

Céréales - Symptôme de Jaunisse Nanisante sur Orge (JNO), plus visibles à partir de 2 nœuds.

Le puceron d’automne (Rhopalosiphum padi), présent sur les céréales, peut transmettre la Jaunisse nanisante de l’orge (JNO). Les pucerons ailés noirs migrent sur les céréales à l’automne et se multiplient en foyer sous la forme aptère (vert avec des taches rougeâtres).
 
Lutte agronomique contre la Jaunisse Nanisante de l’orge :

  • Destruction des repousses de céréales.
  • Eviter les semis trop précoces : les semis de novembre permettent généralement de passer au travers de ce virus.

 
Lutte chimique :

  • Traitement en végétation : par beau temps, parcourir la parcelle ; observer leur présence au cœur de la feuille. Seuil d’intervention : plus de 10 % des plantes sont touchées, ou présence des pucerons plus de 10 à 15 jours dans la parcelle.
  • Attention : toute intervention chimique détruit également la faune auxiliaire …

Léma - larve de criocère - blé

Lémas - larves de criocères des céréales
Les larves grignotent le limbe des feuilles de blé, entre autres céréales. Les lacérations qui en résultent sont en général sans aucune conséquence sur le rendement.

Pucerons sur blé au printemps

Lorsqu’ils sont présents uniquement sur les feuilles de céréales au printemps, les pucerons n’entrainent pas de nuisibilité.
Une intervention insecticide faite contre eux à ce stade serait contre-productive, car elle entrainerait un risque de développement accru des populations de pucerons, sur épi plus tard, faute de régulation par leurs prédateurs et parasites (fragilisés par les interventions chimiques).

Début de colonisation des épis par les pucerons. Au-delà d’une certaine densité, les pucerons peuvent être nuisibles : en aspirant la sève au niveau de la tigelle des épillets, ils peuvent limiter le remplissage du grain. Attention pas d’intérêt à traiter en dessous du seuil d'intervention, qui est de 1 épi sur 2 porteur d'au moins un puceron. Ce seuil prend en compte une marge de sécurité. Tenir compte aussi de la présence des divers auxiliaires présents et du développement de leurs populations : parasitoïde, coccinelle, syrphe, autres, ...

Les cécidomyies - blé

La cécidomyie est une petite mouche orange qui pond ses œufs au cœur de l’épillet de blé. Les adultes pondent en soirée en condition douce (15 °C). C’est vers 20 h, qu’ils peuvent être observés.

Dégâts de cécidomyies sur orge

Les attaques de cécidomyies au moment de la floraison peuvent provoquer l’avortement de certains grains larves orangées présentes dans les glumes).


Ravageurs sur Colza

Dégâts de limaces sur colza et piégeage

Un piège constitué d’une bâche noire (50 cm x 50cm), sous laquelle vous aurez positionné des granulés anti-limaces à base de phosphate ferrique de préférence (ou de métaldéhyde), vous permettra de surveiller l’activité des limaces et d’évaluer leur pression.

L'idéal est de positionner 3-4 pièges à différents endroits de la parcelle (bordure et plein champ).
Il faut également :

  • Les relever très régulièrement, et en tout cas dans les premiers stades de la culture.
  • Ré-humidifier sous la bâche le sol ou changer le piège de place.

Limace grise trouvée sous une bâche noire.

Dégâts de limaces sur les cotylédons du colza.

Cuvette jaune enterrée

Piège à insecte, la cuvette jaune, enterrée au moment de la levée du colza, permet de surveiller l’arrivée des insectes ravageurs.
On peut alors mesurer l'intensité de leur vol et la pression sur les parcelles, repérer la date du pic de vols, etc. Notamment pour les altises d’hiver (grosses altises) adultes piégées au mois de septembre.

Positionner la cuvette jaune au-dessus du niveau de végétation, à 10 m de la bordure, afin d'attirer les ravageurs. De l'eau, additionnée de deux gouttes de liquide vaisselle (pour la tension de surface), suffira pour ne pas les laisser s'échapper  du piège ! On remontera la cuvette au fur et à mesure du développement du colza.

Altise d’hiver sur colza : morsures des adultes

Attaque d'altises d’hiver (= grosses altises) et leurs dégâts sur colza : leurs traces de morsures laissent des impacts gris sur les cotylédons et des trous dans les feuilles.

Pas d’intervention en dessous du seuil de 80 % des plants touchés par des dégâts de colza ET plus de 25 % de la surface verte détruite.

Levier agronomique permettant d’éviter une intervention chimique : un semis précoce. Le pic des vols d’altises a quasi-systématiquement lieu tous les ans vers le 20 septembre en Bretagne. Or, le colza est sensible aux morsures d’altises uniquement jusqu’au stade 3-4 feuilles. Avec un semis de fin août, les colzas ont généralement atteint ce stade pour le 20 septembre, et sont donc suffisamment développés et robustes pour faire face aux morsures d’adultes, sans difficulté.

La tenthrède de la rave sur colza

Dégats sur colza occasionnés par des tenthrèdes.

Les larves de tenthrèdes sont gris foncé-vert au départ puis noires en fin de développement, et font de 2 à 5 mm. Elles dévorent les feuilles du colza, parfois jusqu'à la nervure centrale.
En général, au bout de 8-10 j de stade larvaire, leur cycle se termine : alors enfouies dans le sol, elles deviennent inoffensives.

Elles peuvent occasionner des dégâts jusqu'au stade 6 feuilles du colza.

Attention aux traitements inutiles à base de pyréthrinoïdes : ils favorisent la résistance des pucerons à ces produits. N’agir qu’en cas de nécessité (rare en Bretagne).

Premier stade larvaire de tenthrède sur colza et premières morsures.

Tenthrède adulte, piégée en cuvette jaune.

Attaque de taupins sur jeune colza

Disparition de pieds de colza et larve(s) de taupins au pied des plants.

Larve jaune au pied d’un colza.

Collets sectionnés.
 
Attaque de taupins sur parcelle de colza. Collets sectionnés légèrement sous le niveau du sol. En creusant au pied des plantes ou en tirant sur certains plants, on retrouve parfois des larves jaunes de taupins.

Attaque tardive de taupins sur colza développé

Attaque de taupins sur colza et pivot sectionné.

Les attaques de taupins sur colza développé (stade rosette), peuvent se présenter avec :

  • Une répartition très localisée dans le champ.
  • Des pivots sectionnés plus ou moins haut, laissant quelques racines parfois.
  • Les plus vieilles feuilles qui rougissent et se nécrosent
  • Des pieds qui peuvent disparaître.

Pucerons verts du pêcher sur colza

Puceron vert sur la face inférieure d'une feuille de colza. Vecteurs possibles de viroses : une observation minutieuse est nécessaire en raison de leur positionnement, sous les feuilles souvent.

Larve d'altise d’hiver sur colza

Une méthode d’observation des larves est de faire une coupe transversale dans la tige pour vérifier le niveau d’attaque. Prélever alors une vingtaine de plantes en quelques endroits de la parcelle et observer chaque pétiole des plantes. En cas de présence de larves, vous observerez des petits orifices (diamètre 1-2 mm) qui montrent un début de galerie. Par ailleurs par temps ensoleillé et doux, les larves sont « de sortie » : on peut les observer en surface des plantes.

Autre méthode d’estimation de la pression de larve : la méthode Berlèse, qui consiste à laisser sécher des plants de colza. Les larves d’altises finiront par tomber. Les récupérer et les compter (au bout de 3 semaines).

Le charançon du bourgeon terminal sur colza

Comme son nom l’indique, ce charançon s’attaque au bourgeon terminal du colza, qui peut être endommagé par les larves. Cela entraine alors un port buissonnant des plants au printemps. Et la disparition de plants en cas d’attaques graves, rares en Bretagne.

Charançon gallicole du chou

Le charançon gallicole du chou est un ravageur peu présent sur colza. Sa nuisibilité est très faible. Aucune intervention n’est nécessaire.

La larve de charançon gallicole provoque une galle à la base du collet du colza. Ces galles ont une forme arrondie et très régulière. Elles se différencient des galles de la hernie des crucifères, complètement difformes.
Les larves présentes dans les galles achèveront leur évolution au début du printemps (avril). Après la nymphose dans la couche superficielle du sol, les adultes s’envoleront à la fin du printemps. Ils reprendront leur activité de ponte à la fin de l’été au moment des semis de colzas d’hiver.

Le méligèthe du colza

Le méligèthe n’est plus nuisible pour le colza à partir de la floraison. En effet, à partir de ce stade, les méligèthes se concentrent sur les fleurs ouvertes, ce qui limite les dégâts sur les boutons encore fermés. Les méligèthes participent alors à la fécondation des fleurs. Toute intervention devient alors inutile.

Levier agronomique pour éviter une intervention chimique avant la floraison : semer dans sa parcelle une variété beaucoup plus précoce que la variété d’intérêt, à hauteur de 5-10 %. Quand celle-ci arrivera en fleur, elle servira d’appâts pour les méligèthes, qui se détourneront alors du reste de la parcelle, encore au stade boutons floraux. Cette technique très efficace, utilisant la variété très précode ES ALICIA est aujourd’hui largement répandue chez les producteurs de colza.

Le charançon de la tige du colza

Charançon de la tige du colza

Ne pas confondre le charançon de la tige du colza, de 3-4 mm, de couleur gris cendré, qui a le bout des pattes noir, et qui peut être nuisible avec le charançon de la tige du chou , bien plus présent en Bretagne, qui mesure 3-3.5 mm, avec le bout des pattes roux, qui lui n’est pas nuisible !

Le charançon de la tige du colza pique la tige au cours de la montaison pour y pondre ses oeufs, la tige peut alors éclater.

La cuvette jaune au-dessus de la végétation est le moyen le plus efficace pour détecter le début des vols (T°>9°C) et distinguer les 2 types de charançons après observation minutieuse.

Le charançon des siliques sur colza

Charançon des siliques : de couleur gris ardoise, il est à surveiller de "la chute des premiers pétales" (stade G1) aux "10 premières siliques bosselées" (stade G4). Ces charançons s'observent en général sur les bordures au départ de l'infestation, ce qui facilite leur contrôle.

Ne surtout pas intervenir en dessous de 1 charançon pour 2 plantes en moyenne à l'intérieur de la parcelle. L’impasse de traitement est quasi-systématique en Bretagne. Ce qui permet de préserver les nombreux pollinisateurs qui butinent le colza, dont les abeilles (voir les Notes nationales Abeilles - Pratiques phytosanitaires Insectes pollinisateurs).

Puceron cendré du chou sur colza

Colonies de pucerons cendrés du chou sur colza.


Ravageurs sur maïs

Dégâts d'oiseaux sur maïs

Dégâts d'oiseaux sur maïs à 3 feuilles.

Dégâts de larves de mouches du semis sur maïs

Larves de mouches du semis dans une graine de maïs.
 
En creusant le sol à la recherche de la graine, on peut retrouver soit plusieurs larves à l'intérieur, soit une graine pourrissante quand les larves rentrent en nymphose sous forme de pupes dans le sol.

Parfois l'attaque se cantonne à quelques pieds, mais toute une parcelle peut être touchée par ce ravageur.

La mouche femelle pond ses œufs dans le sol, fraîchement travaillé et souvent riche en matière organique. La larve se développe en 3 semaines et est attirée par la graine en germination dont elle s'alimente, ainsi que par des matières en décomposition. Cela provoque un pourrissement de la graine.
 
Les conditions climatiques froides et humides limitent la croissance et le développement du maïs, ce qui peut entraîner une nécessité de resemis car les plantes n'arrivent pas à se développer assez vite pour être indépendante de la graine. Il n'y a pas de solution curative, mais en cas de resemis, prendre quelques précautions pour favoriser une levée rapide.

Géomyza sur maïs

Ici, la feuille centrale est nécrosée : un dégât caractéristique de géomyza sur maïs.
 
Géomyza tripunctata est une petite mouche qui arrive lorsque la température au niveau du sol atteint les 10°C. Elle pond ses oeufs à la base des jeunes plants de maïs.
 
Deux symptômes caractéristiques d’une attaque de géomyza sur maïs :

  • Dessèchement de la feuille centrale, puis des autres feuilles, parfois jusqu'à la disparition de pieds (à ne pas confondre avec les attaques de taupins pour lesquelles on observe le trou à la base du collet).
  • "Poireautage" : renflement à la base des plantes, qui ne poussent plus.

Oscinies sur maïs

Attaques d'oscinies sur maïs : les oscinies sont des mouches qui vont pondre sur des maïs entre les stades 1 feuille 4 feuilles, dans les gaines des jeunes feuilles.

Les larves d'oscinies provoquent des jaunissements et des déformations de feuilles en "anse de panier". Par la suite, le tallage est la conséquence de la destruction de l'apex.

Larves de taupins

Les larves de taupins (coléoptère) ont un cycle de 4 ans dans le sol. Le maïs est particulièrement sensible aux attaques de taupins depuis le semis jusqu’au stade 10-12 feuilles. Avant 6-8 feuilles, les attaques entraînent le dessèchement de la plantule puis sa mort. A partir du stade 8 feuilles, la sensibilité est moindre car l’attaque n’entraîne plus systématiquement une disparition de la plante mais peut occasionner des absences d’épi.

Perte de pieds de maïs, suite à une attaque de taupin.

Larves de taupin et perforation du plant de maïs à la base du collet.

Dégâts de lièvres sur maïs

Attaques de lièvres sur maïs : ils grignotent les feuilles tendres de quelques pieds successifs jusqu'au trognon.

Chenille de noctuelle sur maïs

Attaque de noctuelles sur feuilles de maïs.

Piègeage des pyrales adultes

Piège à phéromones posé en bordure d’une parcelle en rotation maïs grain sur maïs grain, et positionné en hauteur entre 50 et 100 cm. Principe : les phéromones attirent les pyrales mâles, qui viennent se coller sur la plaque engluée. La première capture indique un début de vol de pyrale.

Plaque engluée avec la capsule de phéromones, et une pyrale capturée, parmi d’autres insectes volants.

Piège à phéromones positionné en hauteur. Zoom sur une pyrale adulte.

Piège Tipi (avec phéromone) positionné sur une bande enherbée ou entrée de champ enherbée

Piège lumineux, qui attire tous les papillons au coucher du soleil.

Gros plan d'une pyrale adulte (Ostrinia nubilalis)

Dégâts de jeune pyrale sur feuille de maïs

Dégâts de jeune pyrale sur maïs : symptômes de feuilles trouées en alignement transversal par piqûre de la pyrale dans la tige avant l’émission de la feuille.
Des dégâts de larves de pyrale peuvent aussi entraîner de la casse, mais aussi des portes d’entrée pour la fusariose.

Pyrale et dégâts avant récolte

La pyrale du maïs, sur épi. Les grains touchés seront plus sensibles à une infection par la fusariose.

Gros plan sur la larve de pyrale. La présence de ce ravageur progresse en Bretagne, du fait des températures plus chaudes de ces dernières années.

Point de perforation sur épi.

Casse de la tige, entraînée par la pénétration de la larve dans la tige.

Pyrale après la récolte

Larve de pyrale migrant dans la tige. A l’automne, les pyrales descendent pour se réfugier dans les chaumes de maïs.

Après récolte du maïs fourrage, on retrouve les larves de pyrale dans les chaumes à différentes hauteurs. D’où l’importance de broyer les chaumes de mais à ras, afin de limiter collectivement le développement des populations dans les années suivantes.


Ravageurs sur protéagineux

Pucerons noirs de la fève sur féverole

Pucerons noirs de la fève, attaqués par une coccinelle adulte sur féverole de printemps.

Les pucerons noirs sont très fréquemment présents sur féverole, surtout sur féverole de printemps. Ils prélèvent la sève pour se nourrir, peuvent transmettre des virus et provoquer des avortements de fleurs.
 
La faune auxiliaire suit l'arrivée des pucerons, mais avec un petit décalage dans le temps. Cette faune peut être très nombreuse et diversifiée. Si on lui laisse le temps de s'installer, l'action de contrôle des pucerons par la faune auxiliaire peut être très efficace.

Avant de prendre la décision de traiter, il faut donc observer les coccinelles, larves de syrphe, chrysopes et autres prédateurs de pucerons, ainsi que les parasitoïdes. En leur présence, assouplir nettement le seuil de traitement théorique de 10 % de plants touchés, en ne s’interdisant pas l’impasse car elle est souvent possible.
 
Grâce à cela, certains agriculteurs qui se passent de traitement insecticide depuis quelques temps sur féverole de printemps entre autres, voient la faune auxiliaire se développer d'année en année sur leurs parcelles.

Pucerons verts à pattes noires sur féverole

Larve de mouche de semis sur lupin

Puceron vert du pois

Pour observer plus facilement l’évolution des populations, disposer une feuille blanche près des foyers de pucerons et secouer la plante pour les laisser tomber.

Morsures de sitone pois


Autres ravageurs

Larves de tipule et dégâts sur prairie

Dégâts sur prairie occasionnés par des larves de tipules.

Les tipules, communément appelées "cousins", produisent des larves grises de 2-4 cm qui se nourrissent au détriment des cultures en place (racines et végétation), dont les prairies, maïs et céréales.

Pucerons sur betterave

Pucerons ailés à la surface inférieure des feuilles de betterave.

Pour observer les pucerons vecteurs de la jaunisse, regarder la face inférieure des feuilles à partir du stade 2 feuilles (+ 2 cotylédons) jusqu'à la couverture du sol sur une trentaine de plantes à différents endroits de la parcelle.
Si 10% des betteraves observées présentent au moins un puceron aptère vert (sans ailes), le seuil d'intervention est dépassé et un traitement peut s'envisager.
Mais penser aussi à la présence des auxiliaires prédateurs des pucerons : coccinelles, syrphes... qui aident à réguler les populations.

Si intervention, ne pas traiter en présence des abeilles : intervenir uniquement le soir (entre 2 h et 3 h après le coucher du soleil, plage horaire réglementaire), en l’absence de vent et dans un volume d'eau suffisant (120 à 150 litres), tout en respectant les conditions d'emploi.

N'hésitez pas à contacter notre référente :

Stéphanie MONTAGNE - Conseillère Agronomie - Protection des cultures et biodiversité - Tél. : 06 22 53 20 07 - Mail : stephanie.montagne@remove-this.bretagne.chambagri.fr


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Des conseils techniques indépendants, réalisés par des agronomes, pour vous accompagner dans vos prises de décisions chaque semaine.

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