Gestion sanitaire de l’élevage de volailles
La bonne santé des animaux passe par une protection des volailles contre les agents pathogènes en mettant en place de bonnes pratiques de biosécurité et une réaction rapide en cas de contamination.
Comme pour les autres espèces animales, les deux plans Ecoantibio qui se sont succédés ont permis de diminuer l’utilisation d’antibiotiques en élevage de volailles. Ainsi, l’exposition des volailles aux antibiotiques a reculé de 60,5% entre 2011 et 2019 (Anses, 2020).
Mettre en place de bonnes pratiques de biosécurité en élevage
Depuis 2016, un plan de biosécurité doit être mis en place dans les élevages de volailles. La biosécurité repose sur une analyse des risques de l’exploitation et a pour but de limiter l’introduction et la diffusion de pathogènes en élevage. Cela limite les traitements et évite les abattages de lots de volailles touchés par certaines maladies soumises à surveillance (salmonelles ou influenza aviaire par exemple).
La Chambre d’agriculture de Bretagne a mis en place une formation biosécurité, obligatoire pour tout éleveur de volailles, quel que soit la taille de son atelier et son mode de production.
--> Restez informé des évolutions de la réglementation concernant la biosécurité ainsi que l’évolution du statut influenza dans notre région en suivant notre page d’actus.
Apporter une eau de qualité et maîtriser les quantités
L’eau est le premier aliment consommé par les volailles, sa qualité doit être irréprochable. Des analyses régulières et des traitements adaptés aux caractéristiques de son eau vont limiter les risques sanitaires liés à l’abreuvement.
La question des quantités d’eau utilisées en élevage est aussi importante pour des raisons de bien-être et de limitation des prélèvements en cas de sécheresse.
Limiter le recours aux antibiotiques
Limiter le recours aux antibiotiques permet de préserver les ressources thérapeutiques pour la santé animale et humaine. L’influence du facteur humain sur l’usage des antibiotiques a fait l’objet d’une étude qui montre que l’utilisation, ou du moins la perception du niveau d’usage par les éleveurs est liée à la perception du métier. Cette dernière a une incidence sur l’observance de certaines pratiques et la facilité à prendre du recul par rapport aux événements sanitaires et à l’utilisation de traitements antibiotiques.
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