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Dégâts d’oiseaux sur les semis de printemps : les éviter et les signaler

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Les semis de printemps peuvent être attaqués par les oiseaux : peut-on éviter ces dommages et quelles actions sont possibles quand les parcelles sont attaquées ? Une nouvelle application pour smartphone vous permet de signaler ces dégâts de façon simple et rapide : indispensable pour garder des moyens d’action - Téléchargez-la dès maintenant !

Les semis de printemps peuvent être attaqués par les oiseaux : peut-on l’éviter et quelles actions sont possibles quand les parcelles sont attaquées ? Une nouvelle application pour smartphone vous permet de signaler ces dégâts  de façon simple et rapide: c’est une nécessité pour garder des moyens d’action :  Téléchargez-la dès maintenant

Une appli pour simplifier le signalement de dégâts:

Une appli téléchargeable sur votre téléphone portable permet de prendre une photo et de géolocaliser les dégâts. Un tuto vous présente son utilisation en video : Tuto Appli signalement de dégâts

L’appli « Signalement de dégâts faune sauvage » sur votre smartphone, est disponible sur IOS et Android :

Télécharger l'appli sur IOS- Disponible sur App Store,

Télécharger l'appli sur Android-disponible sur Google Play

Il est aussi possible, si on ne souhaite pas télécharger l’appli, de signaler les dégâts en ligne : https://esod.chambres-agriculture.fr/signalement
Ces signalements permettent de quantifier les préjudices subis par la profession agricole et sont indispensables pour demander des moyens d’action à l’Etat.
Attention, pour les dégâts de sanglier, seuls dégâts indemnisables (avec cerfs et chevreuils), il faut appeler obligatoirement la Fédération départementale des Chasseurs.

Pour en savoir plus, consultez la page signalements faune sauvage et ravageurs

Prévenir au maximum les dégâts  

Selon les recommandations d’ARVALIS, voici les précautions à prendre pour les semis pour réduire l’exposition des graines et plantes, sans pour autant garantir l’absence d’attaque:

Attention aux semis décalés par rapport aux autres parcelles du secteur, soit en avance, soit en retard : ces parcelles sont plus fréquemment attaquées par les oiseaux. C’est un critère qu’on ne maîtrise pas toujours.
Pour les semis, éviter les sols soufflés et rappuyer bien la ligne de semis.
Semer à au moins 5 cm de profondeur en conditions poussantes, sur sol réchauffé.
Si vous utilisez le traitement de semences Korit 420 FS, qui montre une certaine efficacité en cas d’attaques modérées, il est impératif d’être très bien protégé lors de l’utilisation de ce produit, notamment lors de la manipulation des semences traitées avec ce produit car il est très toxique: classé mortel par inhalation.
A ce stade, Arvalis n’a pas mis en évidence de solutions de biocontrôle suffisamment efficaces ou d’alternative en traitement de semences.
Vigilance sur les parcelles ayant reçu du fumier de bovin, qui seraient plus sensibles.
Il semblerait également préférable, dans la mesure du possible, de ne pas semer aussitôt après le travail du sol.

En cas de présence de Choucas ou autres corvidés, la présence humaine est le moyen plus efficace mais chronophage. Surveillez en particulier les parcelles proches de sites de nidification (hameaux ou bourgs). Les effaroucheurs pyroptiques (mâts avec forme qui « s’envole ») présentent une certaine efficacité mais attention à l’habituation des oiseaux. Pour les canons, les oiseaux s’habituent rapidement, attention à ne pas les utiliser près des habitations.

Choucas ou corneilles, comment les distinguer ? 

Ecoutez leur cri ici

Que faire en cas d’attaque de corvidés sur les semis ?

La mise en place de ces mesures ne permet pas toujours d’éviter les attaques, qui sont plus ou moins fortes selon le contexte de l’année. Pour les attaques de Corneilles, classées ESOD -Espèce susceptible d’occasionner des dégâts- si l’effarouchement ne fonctionne plus, vous pouvez faire appel aux chasseurs. Pour les agriculteurs subissant des attaques de Choucas des tours, le Finistère, le Morbihan et les Côtes d’armor devraient disposer fin mai de dérogation à tir par des personnes agréées en nombre restreint. Ces tirs sont très encadrés car cette espèce est classée protégée au niveau national.
Pour connaître sur votre secteur la personne agréée à contacter, vous pouvez appeler votre antenne Chambre d'agriculture

 

 

 

 

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