Identifier les auxiliaires de cultures fréquemment observés
Dans cette page vous trouverez les auxiliaires de culture les plus fréquemment rencontrés en Bretagne. Ils jouent un rôle important de régulation sur les populations de ravageurs. Les reconnaître vous permettra de limiter vos interventions insecticides et de les préserver.
Retrouvez dans cette page :
Cliquez sur les éléments de sommaire pour vous y rendre directement.
Coccinelles sur céréales
Coccinelle adulte sur épi de blé
Coccinelle adulte à la recherche de pucerons sur épi de blé.
Larve de coccinelle - blé
Sur l’épi, la larve de coccinelle peut consommer 60 à plus de 100 pucerons par jour. En gros plan, une larve de coccinelle entrée en nymphose qui a achevé sa mue et se transforme en un adulte ailé...les points apparaissent.
Syrphes sur céréales
Larve de syrphe sur épi de blé
Larve de syrphe consommant des pucerons sur épi de blé.
Larve de syrphe - blé
Larve de syrphe, prédatrice de pucerons, sur feuille de blé.
Pupe de syrphe - blé
La pupe est le stade intermédiaire entre l'état de larve et celui de la syrphe adulte. Elle ressemble à une goutte d’eau collée sur la feuille.
Syrphe adulte sur épi de blé
Les syrphes adultes ressemblent à de petites guêpes, mais appartiennent à la famille des mouches. Elles font du vol stationnaire, avec des déplacements par-à-coups.
Céréales : parasitodes (micro-hyménoptère, …)
Momie sur céréale - puceron de l'épi parasité
Un puceron de l'épi parasité par un micro-hyménoptère, laissant place à une momie blonde dorée à la fin.
Syrphes sur Colza
Pupe de syrphe, régulateur de pucerons à l’automne
A la fin de son développement larvaire, le syrphe se met sous forme de pupe (nymphose) d'où va émerger un adulte ailé. Des pontes de ce dernier, sortiront des larves, qui sont de très grands prédateurs de pucerons. Le syrphe est un auxiliaire très intéressant, présent ici sur colza à l'automne.
Larves de syrphes - Régulateurs de colonies de pucerons cendrés au printemps
Larves de syrphes aphidiphages en pleine action sur une colonie de pucerons cendrés sur une tige de colza. Ces larves de syrphes participent de façon biologique à la régulation des populations de pucerons.
Larves de syrphes - Régulateurs de colonies de pucerons cendrés au printemps
A la fin de son développement larvaire, le syrphe se met sous forme de pupe (nymphose) d'où va émerger un adulte ailé. Des pontes de ce dernier, sortiront des larves, qui sont de très grands prédateurs de pucerons. Le syrphe est un auxiliaire très intéressant, présent ici sur colza à l'automne.
Colza : parasitoides (micro-hyménoptère, …)
Puceron parasité à l’automne
Pucerons parasités par un micro-hyménoptère, au revers de feuilles de colza, laissant une momie.
Ces pucerons ont été la proie d'un parasitoïde, prédateur mais aussi régulateur biologique de la population des pucerons verts du colza :
- dont la nuisibilité est variable selon le stade de la culture,
- dont la grande mobilité sur les feuilles contraint à un examen attentif de ces dernières.
La préservation d'auxiliaires qui pondent dans le corps des ravageurs, comme ici dans ces pucerons (de couleur rosée) visibles au revers d'une feuille de colza, est un moyen de lutte naturel.
Puceron parasité au printemps par un parasitoïde
Micro-hymenoptère parasitoïde adulte, responsable de la formation de momies de pucerons cendrés sur colza.
Momie de puceron cendré sur colza.
Un puceron victime d'un parasitoïde, régulateur naturel de population. Le puceron parasité est ici reconnaissable à sa couleur marron clair, avec le trou de sortie de l’hyménoptère, et à son aspect plus gonflé, contrairement aux pucerons vivants de couleur gris cendré.
Mycose du puceron sur Colza
Pucerons mycosés (champignon)
Les pucerons mycosés par un champignon Entomophtora, à la face inférieure de la feuille, se reconnait à sa couleur blanchâtre/rosé une fois contaminés, puis par des spores (poudre) à sa surface qui peut alors contaminer d’autres pucerons.
Pois : parasitoïdes
Momie de puceron sur pois
Puceron momifié par un parasitoïde sur feuille de pois protéagineux de printemps.
Coccinelle sur féverole
Coccinelle
En gros plan, une larve de coccinelle, prédateur de pucerons parmi d'autres.
Le stade larvaire de la coccinelle dure environ 3 semaines.
Chaque larve peut dévorer de 200 à 3 000 pucerons durant son cycle.
Larves de coccinelles à la recherche de pucerons sur feuille de féverole.
Les coccinelles adultes peuvent dévorer jusqu'à 100 pucerons par jour.
Syrphe sur féverole
Larve de syrphe
Une larve de syrphe peut dévorer jusqu'à 150 pucerons par jour.
Bien que présentes en parcelles, quelques rares espèces ne mangent pas de pucerons.
Chrysope sur féverole
Chrysope
Oeuf de chrysope, facile à reconnaître car ils sont situés à l'extrémité d'un filament, isolés (comme ici) ou en groupe.
La larve qui émergera sera un prédateur de pucerons noirs de la fève (entre autres), elle peut en consommer jusqu'à 500 par jour !
La chrysope adulte est un petit insecte vert aux ailes transparentes et aux yeux couleur dorée, qui s'observe difficilement dans les champs, car il a une activité essentiellement nocturne.
Féverole : parasitoïdes
Puceron momifié sur féverole
Ce puceron a été parasité par un parasitoïde. Ce sont des insectes qui pondent dans le corps des ravageurs, ici dans ce puceron. Les larves se développent à l'intérieur de l'hôte, entraînant sa mort. Ces auxiliaires peuvent parasiter de très nombreux ravageurs. Parmi les parasitoïdes, on trouve les micro-hyménoptères, des guêpes noires de quelques millimètres. Chaque micro-guêpe peut parasiter 200 à 1000 pucerons au cours de sa vie.
