Le parcellaire, un enjeu permanent dans la performance d’une exploitation

Comme le pâturage permet de gagner en autonomie alimentaire, il se situe au carrefour des enjeux de l’élevage. Pourtant l’augmentation de la taille des troupeaux et les contraintes du parcellaire se traduisent souvent par une diminution de la surface pâturable disponible.
Aménager votre parcellaire rend vos parcelles plus accessibles tout en réduisant le temps et la pénibilité du travail.
Pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire de travailler sur plusieurs points.

Valoriser et augmenter l’accessibilité

La première étape de l’aménagement du parcellaire consiste à définir quelles sont les parcelles accessibles au pâturage.
Vous pouvez augmenter cette accessibilité :

• Par l’échange parcellaire ;
• Par l’aménagement de chemins ;
• Par la création d’un boviduc, pour gagner en confort de travail et en sécurité pour l’éleveur et pour les usagers de la route. C’est parfois un investissement indispensable pour optimiser les surfaces en prairie proches de son exploitation.

Bien organiser le pâturage

Une réflexion globale est ensuite nécessaire et doit comprendre les aspects suivants :  

• L’affectation des surfaces entre les différents lots d’animaux ;
• La caractérisation du parcellaire en fonction des atouts et contraintes ;
• Le choix du mode de pâturage ;
• La taille et le nombre de paddocks pour valoriser l’herbe dans l’alimentation des animaux.

C’est un compromis entre la recherche de performance de la prairie, la configuration du parcellaire, le comportement des animaux et l’organisation du travail.

Des chemins de qualité

La conception et la qualité des chemins est enfin une pièce maîtresse dans l’aménagement du parcellaire.
Ils contribuent à optimiser le pâturage tout au long de l’année et améliorent la santé du troupeau et le travail de l’éleveur.
Des clôtures efficaces et un réseau d’abreuvement bien disposés faciliteront aussi le pâturage, en même temps que de gagner en sérénité et en temps d’astreinte.