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Les bonnes questions à se poser avant de se lancer en bio

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Se convertir à l’agriculture biologique implique souvent une remise en question du fonctionnement de l’exploitation. Ce questionnement touche aux systèmes de production, aux repères technico-économiques et même à l’environnement professionnel. Pour passer de l’idée au projet et concrétiser cette nouvelle étape professionnelle, vous avez besoin de clarifier vos motivations initiales et d’identifier les changements qui découleront de votre projet.

Je ferais bien du bio mais je m'interroge

L’envie de se lancer en agriculture biologique peut s’appuyer sur des raisons diverses. Il est important d’identifier ses motivations profondes avant de se lancer dans un projet en agriculture biologique. Vous trouverez ci-dessous une compilation des raisons les plus fréquemment avancées pour expliquer le choix de l’agriculture biologique.
Pour chacune de ces raisons, nous vous invitons à choisir la réponse qui vous convient selon les 3 items suivants :

  • Pas du tout
  • Un peu
  • Beaucoup

Des informations objectives et documentées sont ponctuellement apportées pour vous aider à clarifier votre projet.

Quelles sont les raisons qui me motivent à passer ma ferme en bio ?

L’agriculture biologique a un effet positif sur l’environnement et sur la santé, notamment par l’arrêt de l’utilisation des produits phytosanitaires de synthèse.

□ Pas du tout             □ Un peu             □ Beaucoup

 

Le saviez-vous ?

Selon l’ Étude Nutrinet Santé, pour les 54 311 participants à cette étude, 83,7 % pensent que le bio a un effet bénéfique pour l’environnement et 69,9 % pour la santé.

L’agriculture biologique repose sur des techniques de production attrayantes et innovantes : respect des principes agronomiques, rotations, mélanges d’espèces, médecines alternatives, matériels de désherbage mécanique…

□ Pas du tout             □ Un peu             □ Beaucoup

Le saviez-vous ?

Les Chambres d’Agriculture de Bretagne proposent une offre de conseils au désherbage mécanique sur toutes les cultures depuis 3 ans. DéshMéca c’est, à ce jour : 1 300 parcelles suivies ; 750 agriculteurs et chauffeurs Cuma-ETA accompagnés ; plus de 350 conseillers formés en Bretagne.

Compléments de prix bio, systèmes plus économes et plus résilients… Malgré un contexte actuel plus difficile, les perspectives économiques de l’agriculture biologique sont intéressantes.
□ Pas du tout             □ Un peu             □ Beaucoup

Le saviez-vous ?

Plus de 3/4 des Français souhaitent des produits bio en restauration scolaire, sur le lieu de travail, à l’hôpital, en maison de retraite. En réponse à ces attentes, 65 % des établissements de restauration collective déclaraient proposer des produits bio à leurs convives en 2019.

L’agriculture biologique répond en partie aux nouveaux enjeux agricoles : réduction de l’usage de produits phytosanitaires, d’antibiotiques, de la consommation d’énergie…
□ Pas du tout             □ Un peu             □ Beaucoup

Je souhaite créer une activité de diversification pour mon conjoint/un futur associé.
□ Pas du tout             □ Un peu             □ Beaucoup

Le saviez-vous ?

Selon l’Agence bio, en 2022, la vente directe de produits bio connaît une croissance proche de 4 % et qui s’explique par un plus grand chiffre d’affaires des vendeurs déjà établis et l’augmentation du nombre d’exploitants qui pratiquent la vente directe.

Le Bio oui, mais pour quels changements ?

Évaluer les conséquences d’un passage à l’agriculture biologique sur les plans sociaux, techniques et économiques est une condition préalable indispensable. Cela contribuera à sécuriser le changement de système et facilitera le respect du cahier des charges. La manière d’appréhender le changement peut être très différente d’un porteur de projet à l’autre. Vous trouverez ci-dessous une synthèse des ressentis les plus souvent exprimés face à une conversion à l’agriculture biologique ainsi que des informations permettant d’objectiver la situation. Nous vous invitons à mesurer votre ressenti face à ce changement selon les 3 items suivants :

□ Pas du tout             □ Un peu             □ Beaucoup

Quelles sont mes craintes face au changement ?

Des repères techniques qui peuvent changer : utilisation faible d’intrants, baisse des performances animales et des rendements des cultures.
□ Pas du tout             □ Un peu             □ Beaucoup

Le saviez-vous ?

Les impacts techniques et financiers de la conversion peuvent être évalués à partir de références solides dans la grande majorité des productions agricoles en Bretagne.

Une modification du regard porté sur mon exploitation : par le voisinage, les membres de la CUMA, d’un groupe technique, la laiterie, les partenaires commerciaux…

□ Pas du tout             □ Un peu             □ Beaucoup

Le saviez-vous ?

Les agriculteurs biologiques ne sont pas isolés : 15 % des fermes bretonnes sont bio (chiffres 2021 – ORAB FRAB)

Un changement d’organisation de l’exploitation : travail réparti différemment, plus grande rigueur dans l’assolement et les rotations, dans l’observation des animaux…

□ Pas du tout             □ Un peu             □ Beaucoup

Le saviez-vous ?

Participer à des groupes d’échanges des producteurs bio de votre secteur vous aidera à mieux cerner le temps de travail et les enjeux de la production bio.

Besoin d’être accompagné pour faire face aux changements ?
□ Pas du tout             □ Un peu             □ Beaucoup

Le saviez-vous ?

Le Pass’bio est un conseil individuel qui vous aide à chiffrer la conversion en bio et à appréhender les changements que cela implique. Cet accompagnement est financé par le Conseil Régional de Bretagne. Contactez le conseiller Bio de votre Chambre d’agriculture pour en savoir plus.

D’autres freins peuvent intervenir lors de la réflexion liée à un projet en agriculture biologique.

Pour chacun de ces freins, nous vous invitons à choisir la réponse qui vous convient selon les 3 items suivants :
□ Pas du tout             □ Un peu             □ Beaucoup

L’exploitation est en société et mes associés n’ont pas le même avis que moi
□ Pas du tout             □ Un peu             □ Beaucoup

Le saviez-vous ?

Des visites d’exploitation et des entreprises du secteur aval sont organisées régulièrement afin que les futurs producteurs puissent appréhender la filière bio dans sa globalité.

Le contrôle et la certification vont générer un surcroît de travail administratif.
□ Pas du tout             □ Un peu             □ Beaucoup

Le saviez-vous ?

Les fréquences des contrôles sont harmonisées : 1,5 à 2 contrôles par an pour les producteurs, dont un inopiné. La visite annuelle dure une demie journée à une journée entière avec une liste de documents à présenter. La visite inopinée est plutôt ciblée sur une pratique de conduite des cultures ou d’élevage.

Alors suis-je prêt ? Faites vos comptes !


Si vous souhaitez poursuivre la réflexion ou avoir plus d’informations, n’hésitez pas à contacter la Chambre d’Agriculture

Nous sommes à votre écoute :

Catherine LE SAINT - Assistante équipe agriculture biologique - Tél. : 06 30 98 12 94 - Mail : catherine.lesaint@remove-this.bretagne.chambagri.fr


Au sein de votre groupe, optimisez votre système bio, gagnez en autonomie, trouvez des solutions, améliorez vos résultats et innover.

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